Dans cet album passionnant, on y conte l’histoire de Soazig Quemeneur, une femme qui semble avoir eu 1000 vies, tant la sienne était mouvementée. Une femme qui s’est toujours battue pour faire entendre sa voix, et ce, à juste titre.

On y dépeint le portrait d’une femme forte, aux convictions ancrées, et qui n’a jamais eu cesse de se battre. Tout le récit se fait au travers de lettres qu’elle envoie à sa famille, et j’ai adoré cette narration, qui ajoute de la proximité avec le lecteur, car l’identification se fait bien plus aisément. A vrai dire, le trait de dessin est la première chose qui m’a tapé dans l’œil, le jeu de couleur également très chaud m’a beaucoup plu de prime abord, mais à mes yeux, c’est finalement l’ensemble de l’œuvre qui va me rester en mémoire. Grâce à son histoire touchante et captivante, on plonge pleinement dans la vie de Soazig Quemeneur, Et la fin de l’œuvre vient alimenter encore davantage le mystère autour de la vie de cette femme.

Que ce soit par son dessin, ou bien même son histoire d’une manière plus générale, c’est le genre d’œuvre qui me semble importante de retenir vis-à-vis de tout ce qu’elle implique, et de tout le travail de recherche également qui a été fourni par Gérard Cousseau et Shinja.